Le bien-être des animaux, une étape dans l'éducation

Par Hinda

« Sans, tu peux voyager tranquille »
Cela à été la réponse de mes parents durant toute notre enfance à chaque fois que nous leur demandions un animal de compagnie.
 
Chèr(e) lectrice, lecteur !

Notre papa savait comment refuser sans que cela est lieu à des crises. Il nous prenait toujours par les sentiments.
-« les animaux ne doivent pas être enfermés…Dieu les à créer libre », « tu aimerais être dans une cage ?…penses alors à ce que peut ressentir cet oiseau », « tu gardes un chat dans ta maison, d’accord. Mais si il t’arrive quelque chose dehors, le chat fait comment pour sortir et se nourir ? »
Aaaah…*soupir*… l’empathie des enfants…(j’avoue l’utilisé contre les filles parfois :p )
Nous désirions ardemment un animal. Et pourtant, nous comprenions que trop bien ce qu’expliquait nos parents.

« Si nous ne pouvions avoir d’animaux alors nous laisserons les animaux venir à nous »… en fait, on a pratiquement passé notre enfance à apprivoiser tout et n’importe quoi de la rue ! Je peux vous énumérer les plus insolites :
les moineaux aimaient faire leur nid sous la charpente de la maison. Devant notre porte ont trouvait parfois des oisillons (mort ou vif…).
– au collège, à la sortie, j’ai trouvé des enfants en train de piétiner un hérisson. J’ai attendu qu’ils s’éloignent, puis je l’ai ramassé et ramené à la maison
– deux ans plus tard, j’ai couru après un pigeon à l’aile blessé.
– au lycée, mon frère à accepté d’un ami d’héberger son rat adulte pour les vacances (il n’avait pas pris en amont l’accord de mes parents *smile*)
– l’année suivante, nous avions un poussin qui était devenu une poule parfaitement apprivoiser.
– et les chats ? Toujours !! Ils s’installaient dans le garage ou dans le jardin pour une mise bas. Il ne restait plus qu’à les appâter avec de la nourriture.
Et finalement, nos parents ont toujours joués le jeu. Notre maman avait dans son armoire une panoplie de médicaments pour animaux. Elle a pris soin de tout ce qu’on lui ramenait et nous faisait même participer en disant que c’était « notre responsabilité à présent » d’en prendre soin.
Malgré notre bon vouloir, maintes animaux sont mort. Beaucoup de douleurs et de peine pour un enfant. Nous ne les apprivoisions que pour quelques semaines… alors imaginer celui qui a l’animal depuis des années !
Pourtant…
S’occuper d’un animal c’est surtout prendre conscience de la vie. Ils calment nos colères et reflètent nos états d’âme (qui n’a pas lâcher des larmes devant son chat ? :p) En y prenant soin, on se sent bien, car ils contribuent à remplir notre tasse émotionnelle…c’est un sentiment enivrant…

Les années ont passé et, coup de chance ou non, les bêtes ont toujours été présent.
Nous nous sommes mariés à des éleveurs et agriculteurs (surpris…? ^^’)
Mon mari me parlais souvent de sa ville natal. Lorsque je lui demandais des détails sur les animaux présents chez lui, il me parlait alors de « gamoussa ». Qu’est-ce donc ?…Et on me les décrivait comme des vaches, mais que s’en était pas. J’avais donc hâte de découvrir les bêtes.
Et quel bête ! Lorsque je me suis retrouver en face de l’une d’entre elle je n’en croyais pas mes yeux :
mais c’est…un BUFFLE !!!
Moi qui pensais que les buffles se trouvaient exclusivement dans la savane, trop sauvages pour être apprivoisés.
C’est à ce moment que j’ai voulu montrer à mes enfants de vraies photographies des populations et leur cultures. Je vous renvoie à l’article « les livres de la bibliothèque : autour du monde » (en cours de rédaction) avec mes gros coup de cœur !

Je suis resté 40 jours à la campagne au Moyen-Orient. 40 jours pour comprendre comment était régie une journée type.
Cela commence avec l’adhan, les appels à la prière, qui est communément l’horloge la plus répandu ( cf. l’articleApprendre à l’enfant à diviser une journée en 5 phases) :
à l’Aube l’enfant va a l’école pendant que les adultes se rendent au marché, aux champs ou au travail
Au zénith, l’école est fini. Et c’est l’appel à la prière qui fait office de sonnerie de classe
– en milieu d’après-midi, les enfants vont en cours de soutient
au crépuscule, tous les enfants rentrent et les agriculteurs reviennent des champs. On a alors le droit à un grand défiler de bêtes dans les rues de la ville.
– à la nuit tombée, les commerçants ferment boutique le temps de la prière du soir, puis réouvrent.
Il est bien évident que la montre est dans la tête 🙂

Il y a tellement d’animaux au moyen orient. Dans les campagnes, dans les maisons, dans les rues, en ville…Il y a de quoi travailler avec nos enfants. La nature à été notre meilleure support pédagogique ! Pour cela je vous renvoie aux articles « la classification, un excellent jeu d’observation » et « les cartes quizz » (en cours de rédaction).
En effet, vivre dans une famille d’agriculteur à permis à nos enfants d’en apprendre d’avantage sur les produits naturel issu des animaux et de la terre, ainsi que des produits transformés. Je n’aurais pas faits meilleurs cours à la maison que l’expérience qu’ils ont acquis par eux-mêmes. Et tout comme mes filles, j’ai posé tout pleins de questions 😉
Tout est fait maison :
1- Les dérivés des produits laitiers :
Le lait de buflonne au petit-déjeuner : j’avais une préférence pour l’une d’entres elles qui avait son lait naturellement sucré.
Le beurre : il change littéralement le goût d’un plat. Lors de sa cuisson, ça sent le pèt ! Il a un odorat puissant. Mais c’est succulent !
La crème « echta » : Elle a une consistance crémeuse, mais ce n’est ni la crème épaisse, ni la crème fouettée, ni la crème chantilly. La crème echta peut à elle seule constituer un dessert !
Le fromage : 1/ Gebna Beda ou Gebna Areesh (litt. Le fromage blanc) ; 2/Gebna adima ou Mesh (litt. Le Vieux fromage) ; 3/ Gebna « je m’en souviens plus »….XD
2- La farine ou plutôt « les farines »
Le maïs : quand nous arrivons, c’est précisément la récolte de maïs. On le cueille, on fait sécher au soleil, on le décortique et hop, au moulin !
Avec ça, nous avions de la nourriture pour les bêtes et de la farine pour gâteau.
Même le trognon de maïs est utilisé (notamment pour la fabrication de cigares)
Le blé : même processus. Il est moulu plusieurs fois pour avoir différentes texture (les fameuses farines T45, T55,…) et faire différents pains (cf. Préparer du pain maison « al-baqaqine » (البكاكين) avec ses enfants !)
• on conservait les feuilles de chacun d’eux pour allumées les fourneaux
3/ La viande
• étudier l’anatomie et la prendre en main !! Toucher le cœur, le foie, les intestins…non ce n’est pas hard… c’est la nature.

Il va de soi que ces familles dépendent entièrement de ces animaux et de leur petite parcelle de terre. Ils prennent grand soin de leur patrimoine ! De la traite à la culture, la bête est bichonnée et la terre respectée.
Ce mode de vie est à l’opposé d’une société de consommation. La patience, la générosité, le commerce sont des qualités observer chez pratiquement tout les paysans.

Cet article étant devenu trop long, je vais devoir m’arrêter ici ou vous aller fuir le site ! ^^’

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