Les émotions !

Le combat de tout parent...

Par Hébat

Chèr(e) lectrice, lecteur !

 

Vous avez lu le titre et vous vous êtes dit : «  olala…encore un article sur comment gérer la crise de son enfant… »
 
Du tout ! Internet en a foison et j’ai moi-même des enfants qui font des crises. Donc si vous avez trouvé le bon article, je suis preneuse 😉 (De mon coté je vous partagerais certaines pépites trouvez sur le net en bas de page et qui ont pour sujet l’émotion). Mais sans vouloir briser vos rêves de jeunes parents ou de futurs parents, il faut savoir qu’un enfant passe par des étapes successives d’émotions, que ce soit les « bonnes » ou les « mauvaises ». Et le changement peut se faire instantanément avec juste : « oui » ou « non« . Il faut donc bien choisir ses mots avant de parler…

Personnellement, j’évite le « non » s’il n’est pas utile. Je le remplace par « pas tout de suite » ou « tu en as déjà eu« …comment ça je joue avec les mots ? Mais carrément ! Avec mes filles je marche constamment sur des mines : que dire ? Ne pas dire ? Ça fait transpirer ! :p

Passons… 

La crise émotionnelle est en vérité plusieurs petites émotions plus ou moins importante – d’où l’expression très connu « c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase », et la plupart d’entre elles sont générées par la faim ou la fatigue. Les autres facteurs ne sont pas si facile à décrypter, source d’angoisse pour nous ! Et oui, une émotion non comprise est un compte à rebours vers l’éruption.
C’est justement le sujet de mon article : les émotions.
Parler, parler et encore parler.

Discuter des émotions avec l’enfant, lui permet d’acquérir en premier lieu le vocabulaire nécessaire pour s’ouvrir et se faire comprendre. Cela adoucis ces états de « crises », mais à condition que le parent soit à l’écoute de leurs émotions. Nous le faisons d’instinct d’une voix douce lorsque nous parlions aux bébés « oh là là …tu es fâché ! » ou « c’est quoi ces larmes ? tu es fatigué toi ! » ou bien « Oui je sais que tu as faim ! attend, j’arrive », etc.
Or, lorsque l’enfant acquiert le langage, naturellement nous perdons notre capacité d’écoute, pensant que l’enfant est capable de s’exprimer seul !

A cette occasion, et pour nous aider à mieux les comprendre, nous avons créé des cartes « émoticônes » représentant le plus possible une émotion familière : colère, fatigue, triste, heureux, etc., qu’il vous suffit de télécharger, puis d’imprimer et de plastifier.
L’exercice à pour finalité d’acquérir du vocabulaire et de parfaire le contrôle inhibiteur.

les émotions - cartes émoticônes

COMMENT LES UTILISER ? (En 2 étapes)

1 – ASSIMILATION DU VOCABULAIRE

Si votre enfant aime les livres d’histoires, alors il est important de parler des personnages et de leur état d’esprit. Revenons sur ses passages préférés et parlons des émotions du/des personnage(s) :

« A-t-on avis, que ressent le premier et le deuxième petit cochon en trouvant le loup derrière leur porte ? », « Pourquoi ont-il peur ? » , « à quoi reconnais tu qu’ils sont soulager à la fin de l’histoire ? » .


Bon ! Vous adapterez les questions en fonction de l’âge ! 😉 De mon côté, j’ai eu le droit aux réponses suivante : « (parceque) le loup a de grosses dents » et « le loup sent mauvais ! ». Citez toutes les possibilités. Puis demander à l’enfant de vous monter la carte émoticône correspondante. D’écrivez la carte ensemble et mimez-la ! 😀


Il est très important de montrer par la suite, qu’un « personnage » puisse ressentir plusieurs émotions en même temps :  par exemple : le petit chaperon rouge à « peur » de se faire manger et est « triste » pour sa grand-mère. 

les émotions - cartes émoticônes

2 – JEU DE RÔLE (approprié pour des enfants de 3 à 6 ans)

Une fois que les cartes seront bien assimilé, vous pourrez dorénavant demander à l’enfant de vous montrer son émotion du jour. En rentrant de l’école par exemple ou, si vous avez des magnets ou de la pâte à fixe,  dites lui que dès qu’il en ressent le besoin, il prend une carte et l’accroche sur le frigo (ou a autre endroits fréquenté de la maison, bien en évidence). Le but étant qu’il communique même s’il boude ou s’il est timide
Si vous avez plusieurs enfants, écrivez leurs prénoms de manière à ce que chacun est son coin personnelle.

Accompagnez-le les premiers jour : « Comment tu te sens en ce moment ?  Pourrais-tu me montrer tes émotions ?  poses-les sous ton prénom ». Et en cas de crise, il sera plus aisé de lui demander « Viens me montrer ce que tu ressens ».
Il s’agit ici d’un exercice quotidien à faire. Ensuite cela se fera naturellement ! Il commencera même à vous parler de leur cauchemars et à mettre des mots sur ce qui leur font peur.

Lorsque ma fille de 4 ans entre dans une grosse crise de pleure, je lui propose si elle souhaite s’isoler pour se calmer. Parfois cela fonctionne et elle revient tout sourire, et parfois elle revient vers moi en hoquetant : « maman, je n’arrive pas à me calmer…aide-moi… ». Et donc j’interviens.

Ne négligez pas ce travail. Car il aidera nos enfants à moins refouler et à plus s’exprimer

Dites moi en commentaire quels sont vos solutions pour mieux apprivoiser les crises et vos avis sur les cartes d’émotions à télécharger. Ce sont vos commentaires qui fait vivre le blog !

Je vous remercie de nous avoir lu jusqu’au bout et je vous dit à très bientôt sur un nouveau sujet !

LES PÉPITES DU NET : 

Happy AssMat : 
Propose de superbes idées d’activités. De plus, elle aborde les livres que je recommande fortement !

 

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